Katerina s’était levée bien tôt se matin-ci, la nuit avait été affreuse. Elle n’avait trouvé le repos que pendant deux courtes heures où Morphée avait bien voulu lui donner ses bras. La jeune sorcière s’était donc réveillé bien avant les autres filles de son dortoir. Elle avait été la première a descendre dans sa salle commune pour se blottir au coin de feu qui dansait joyeusement dans l’immense cheminée. Le potron-minet du soleil venait de percer et les rayons solaires illuminés la petite salle commune.
La journée promettait d’être belle au contraire de cette drôle de nuit que venait de passer notre jeune amie.
Elle resta un moment seule, dans se fauteuils de velours qui la berçait presque mais lorsque l’agitation se fut sentir et lorsque tout le monde fut réveillé l’anglo-russe préféra prendre la poudre s’escampette et déguerpir.
La jeune femme alla donc se préparé et prendre une tenue correcte dans la salle de bain. Elle en avait un peu assez de l’uniforme tristounet et réglementaire alors elle prit quelques choses de plus moldus. Elle enfila donc un jean taille basse et un marcel blanc puis couvrit ses épaules d’un blouson de cuir noir avant de filer en direction du hall.
Arrivée dans l’immense et majestueux hall, Katerina marqua une pause pour réfléchir a sa destination puis elle s’élança de nouveau en sachant où elle devait aller.
Après une course folle au travers du parc, la jeune Katerina arriva devant le lac. Il était immense et si beau, il lui avait toujours donner quelques frissons pourtant voilà 6 ans qu’elle le connaissait.
Ce matin-ci il semblait plus beau et plus profond que jamais, les rayons du soleil venait déposer des paillettes d’or sur la surface du lac au couleur bleu comme le ciel. On pouvait voir les petites ondulations de l’eau créent par un faible vent comme les mains d’un homme sur le corps d’une princesse qui frisonne.
Katerina s’avança un peu plus; jusqu’à sentir le sable sous ses petites chaussures. Enfin elle les enleva et se mit un tailleur sur le sable froid et humide par la nuit de septembre qui venait de s’évanouir.
Elle frissonna de nouveau lorsqu’elle enfonça ses petits pieds dans le sable, puis elle ferma les yeux en pensant a un milliard de choses.
Enfin elle sentit une présence derrière elle alors elle ouvrit les yeux mais n’osa pas bouger…